Month: avril 2012

APPELÉ D’UN AUTRE NOM

Dans l’article intitulé « Leading by Naming » (Diriger en nommant), Mark Labberton a écrit au sujet du pouvoir d’un nom. Il a dit : « Je ressens encore l’incidence qu’a eu sur moi le fait qu’un ami musicien m’a qualifié de ‘‘musical’’. Personne ne m’avait jamais appelé ainsi. Je ne jouais pas vraiment d’un instrument. Je n’étais pas soliste. Pourtant…, je me suis instantanément senti reconnu et aimé. […] [Il] a remarqué, validé et aimé quelque chose de profondément vrai à mon sujet. »

L’INFAILLIBLE AMOUR DE DIEU

Le livre d’Osée, dans l’Ancien Testament, raconte l’histoire de l’a-mour fidèle de Dieu pour son peuple infidèle. Par ce qui nous semble étrange, le Seigneur a ordonné à Osée d’épouser une femme qui allait rompre ses vœux de mariage et l’attrister (Os 1.2,3). Après qu’elle l’a laissé tomber pour d’autres hommes, le Seigneur a dit à Osée de la reprendre – une image de la manière dont « l’Éternel aime les enfants d’Israël, qui se tournent vers d’autres dieux » (3.1).

DE SUPERBES CICATRICES

Il y a plusieurs années, je faisais une randonnée le long de la rivière Salmon quand je suis tombé sur un boisé de pins partiellement écorcés. Un ami forestier m’avait dit que les Amérindiens qui chassaient jadis dans la région avaient l’habitude d’écorcer les arbres pour récolter la couche du dessous pour s’en faire du chewing-gum. Certaines cicatrices les défi-guraient, mais d’autres, remplies d’une sève cristallisée que le vent et les intempéries avaient brunie, s’étaient transformées en motifs d’une rare beauté.

À QUI LE MÉRITE ?

La comptine « Petit Jeannot Coincoin » m’a toujours intrigué : « Petit Jeannot Coincoin s’assit dans un coin en mangeant une tarte de fête. Il y mit le pouce, en sortit une prune douce et dit : « Je ne suis pas si bête ! »

UN COEUR RECONNAISSANT

Enfant, j’avais pour héros le pionnier américain Davy Crockett. Dans le livre David Crockett : His Life and Adventures , Davy décrit un paysage d’une telle beauté qu’il lui inspire des louanges qu’il offre au Créateur. L’auteur le décrit ainsi : « Juste au-delà du boisé s’étendait une autre prairie sans arbres, si riche, si belle, aux fleurs si éclatantes, que même le colonel Crockett, lui qui était rompu à la dévotion, serrant la bride à son cheval et parcourant le paysage d’un regard extasié, s’est exclamé : ‘‘Ô, mon Dieu, quel monde de beauté tu as créé pour l’homme ! Et pourtant, de quelle piètre manière il t’en remercie ! Pas même par sa gratitude.’’ » Crockett reconnaît que l’œuvre du Créateur exige une réponse empreinte de reconnaissance, que l’homme néglige ou dont il fait fi bien souvent.

ARRÊTEZ ET VOYEZ

Lorsque mon ophtalmologiste me dit : « Ne bougez plus », j’arrête de bouger. Je n’argumente pas. Je ne le défie pas. Je ne continue pas à bouger dans son dos. Pourquoi ? Parce qu’il est un chirurgien oculaire renommé qui, pour me conserver la vue, a besoin de ma coopération. Je serais folle de ne pas tenir compte de ses directives.

RESTER ENSEMBLE

Pendant des années, des scientifiques se sont demandé comment les fourmis de feu, au corps plus dense que l’eau, peuvent survivre à des inondations qui devraient les détruire. Comment des colonies entières pouvaient-elles former des radeaux capables de flotter durant des semaines ? Dans un article du Los Angeles Times , on expliquait que des ingénieurs du Georgia Institute of Technology avaient découvert que ces fourmis ont sur le corps de minuscules poils qui capturent des bulles d’air. Cela permet à des milliers d’insectes, « qui auraient du mal individuellement à éviter la noyade », de se maintenir à la surface lorsqu’ils restent ensemble.

LES CHOSES SE CORSENT-ELLES ?

En août 2009, Blair et Ronna Martin ont perdu leur énergique fils Matti, alors âgé de 9 ans, lorsqu’une vache appartenant à sa famille l’a entraîné dans la mort. J’ai eu la chance de rencontrer cette famille de Kenai, en Alaska, et de partager son deuil, sachant pertinemment combien cette tragédie était éprouvante pour elle.

DANS SA PAROLE DÈS LE RÉVEIL

Mes yeux se sont ouverts dans un battement de cils, mais la pièce était encore plongée dans l’obscurité. Il était trop tôt pour me lever. J’ai soupiré, j’ai ajusté mon oreiller, en espérant me rendormir. Malheureusement, une longue liste de choses à faire s’est mise à me bombarder l’esprit. Je devais faire l’épicerie, apporter un repas à un ami, répondre à un courriel, prendre rendez-vous avec le médecin…

PORTES OUVERTES

Le philosophe danois Søren Kierkegaard (1813-1855) a écrit : « Si je devais émettre un vœu, je ne voudrais ni richesse ni puissance, mais […] l’œil qui, toujours jeune, toujours brûlant, découvre partout le possible. »